Relaxation de ressourcement pour parents de jeune enfant

Est-ce que vous êtes, comme moi, étonné(e) à quel point c’est exigeant et fatiguant que de prendre soin d’un bébé ou d’un enfant en bas âge ?Comment faire pour se ressourcer au quotidien quand on est avec lui/elle?

Parent de jeune enfant : merveilleux et éprouvant

En tant que parent et en tant que professionnelle de la petite enfance, personnellement, je n’ai jamais trouvé rien d’aussi passionnant que d’observer un petit être évoluer et grandir.

J’étais intéressée et émerveillée par absolument tout ce que ma fille faisait comme découvertes, comme progrès, de la manière dont elle percevait le monde, ce qu’elle en disait ou montrait, les questions qu’elle posait.

J’étais tout aussi touchée par tout ce que j’ai pu vivre en accueillant des centaines de familles et de jeunes enfants en crèche en tant d’Éducatrice de Jeunes Enfants.

Je cherchais toujours à comprendre du mieux que je pouvais chaque enfant dont je m’occupais.

Je pense y arriver plutôt bien MAIS pour autant ce n’était pas toujours facile.

Est-ce facile d’être le parent qu’on a vraiment envie d’être ?

Dès qu’on sait qu’on attend un bébé, c’est le chamboule-tout dans la tête et en son for intérieur.

Des souvenirs jusque là passés « sous silence » remontent. Nos relations avec nos propres parents sont remises à jour.

Et la grande question, c’est : est-ce que je veux être un parent comment mon père ou ma mère, ou pas ?

Si oui, est-ce que j’ y arriverai ?

Si non, comment faire autrement ? Surtout en sachant que leurs modèles et façons de faire sont imprimés en nous très profondément.

Un jour, j’avais 9 ans, je parlais à l’enfant de 2 ans de ma voisine en disant un peu « tout et n’importe quoi » pour l’amuser. Ma voisine m’a dit : « C’est incroyable. Je pensais vraiment un instant que c’était ta mère qui parlait. Tu avais exactement la même voix. » C’est dire…

Pourquoi s’occuper d’un enfant en bas âge est si exigeant ?

Alors, souvent on adopte une des deux attitudes.

Soit on fait sans nous en rendre compte  comme nos parents. Seulement, comme, en général, ils ne sont pas parfaits, c’est un peu « pour le meilleur et pour le pire ».

Soit on décide de ne surtout pas faire comme nos parents. Ce qui se passe bien, tant qu’on est à peu près en forme et qu’on peut contrôler nos réactions automatiques. Mais le moment-même où ça devient plus dur, parce qu’on ne sait plus, qu’on ne comprend plus et qu’on est crevé(e), ça part en « live » dans le comportement qu’on voulait éviter. Et par la suite, ça donne inévitablement lieu à une énorme culpabilité qui finit d’achever les restes de notre estime de soi et de notre énergie.

En ce qui me concerne, le plus dur dans l’éducation de mon enfant a été apprendre à lui dire non, de lui donner des limites justes et d’être cohérente si elle enfreignait les règles qu’elle a comprises et qui ont été clairement définies.

La raison en était simple : dans ma famille, il n’y a pas eu de règles ou de limites claires. Et surtout, je croyais que si je disais non à ma fille, elle n’allait plus m’aimer. Cette crainte était inscrite au plus profond de moi car je n’ai jamais trop eu le droit de dire non à mes parents sur des choses importantes.

Les jeunes enfants : un miroir de nos émotions et de nos questionnements non résolus

C’est grâce à la formation d’Éducatrice de Jeunes Enfants que j’ai pu comprendre tous ces enjeux et avoir une relation plus sereine avec ma fille.

C’est encore plus tard que j’ai compris que les enfants, si émotionnels, réactivent nos parties sensibles et cherchent à ce que nous en parlions (de façon adaptée et juste) à la fois pour mieux nous connaître et pour mieux se connaître eux-mêmes.

C’est pour eux vital. Ils veulent évoluer, ils veulent se construire et ils ont absolument besoin de nous, parent, pour le faire.

Mais tout cela n’était pas qu’un travail de réflexion. C’était aussi un vrai travail de transformation pour moi.

Comment le yoga peut nous aider ?

Mes cours de yoga parent bébé et parent enfant à Carquefou sont des espaces où toutes ces dimensions sont prises en compte, accueillies et aidées par une ambiance de groupe bienveillante et soutenante.

Tout ce que j’ai décrit ci-dessus est tout à fait réel et vous en avez déjà fait l’expérience, j’en suis certaine.

Pourtant, pour la philosophie du yoga, ces problèmes et difficultés font partie de l’illusion, du maya en sanskrite. Non pas pour les nier et penser que ça n’existe pas. Mais pour dire que ces expériences n’appartiennent pas à notre niveau le plus profond, à notre véritable nature ce que le yoga appelle Atman. Ce lieu où tout est harmonieux et dans un état de félicité.

Super. Mais alors que faire face à ce que nous vivons au quotidien ?

On peut, grâce à la relaxation profonde accéder à nos ressources profondes en faisant appel à notre conscience-témoin ou Drashtar. Celle-ci ne se situe pas au même niveau de conscience que la source de nos problématiques. Et c’est justement pour cela qu’elles peuvent nous aider à les dépasser.

Assez parlé, place à la pratique

La relaxation de ressourcement que vous pouvez télécharger ici s’adresse à vous, parent.

Si toutes ces théories yoguiques vous parlent « moyen », laissez-vous simplement porter par votre curiosité pour l’essayer.

Le principe premier du yoga est de se fier à ce qu’il y a de plus fiable : sa propre expérience.

J’espère de tout cœur que ça vous fera du bien.

Namasté.

Mariann